
Le Chemin de la bienveillance est une philosophie spirituelle enseignant un système de pensée non-duel, basé sur huit principes ("piliers"), qui permet de revenir à un esprit d’unité et de paix intérieure.
Avec de la pratique, nous pouvons guérir nos blessures et nos conflits, changer les habitudes qui nous mènent à la frustration et à la souffrance, et retrouver plus de calme et de patience face aux situations difficiles de la vie. Nous pouvons aussi apprendre à ressentir et exprimer plus de bienveillance, de douceur et de tendresse envers nous-mêmes et envers les autres.
Une application plus approfondie des principes de cette philosophie peut mener jusqu’à une conscience claire de l’unité et de la paix sous-jacentes au monde de souffrance qui nous entoure.
Ce chemin comporte trois volets:
La théorie expose les principes métaphysiques et la psychologie basées sur la non-dualité.
La pratique nous entraîne à observer notre esprit pour y déceler toute pensée entachée d'erreur, facilement repérable par le fait qu'elle nous pousse à nous sentir contrariés, chagrinés, privés de paix.
Les méditations sont des instants de silence pour lâcher prise des fausses pensées. Ils permettent l’éveil à une présence intérieure pleine de bienveillance et de sagesse.
Intégrer les huit piliers dans sa vie
Apprendre à accepter et intégrer les huit piliers comme la nouvelle structure de sa maison intérieure produit une transformation profonde de l’esprit, en l’ouvrant à une expérience neuve et inattendue d’une Bienveillance intemporelle.
"J'ai du mal à y croire..."
La pensée courante de la société rejette tous ces points, sans exception. Elle exclut ainsi toute possibilité d’un bonheur profond et partagé.
Celui qui cherche à être enfin heureux devra commencer par accepter la possibilité qu’il ait eu tort de suivre la pensée courante. Cela ouvre une porte intérieure vers une sagesse innée capable de lui enseigner une nouvelle réalité.
"Comment faire? Cela semble assez difficile..."
En réalité, la difficulté vient de notre croyance en la nécessité de la souffrance, de la lutte, de la compétition. Mais elles nous sont tellement familières, même si elles ne sont pas rassurantes, que toute tentative d'adopter ces huit principes peut paraître dérangeante, voir déstabilisante. La clé, c'est de commencer. La facilité vient avec la pratique, dès que nous éprouvons les premiers bienfaits de paix, de sécurité et de légèreté.
Du temps ... et de la bienveillance
Remplacer un système de pensée est le travail de toute une vie. Cela ne se fait pas en un an, ni en deux. Mais un apaisement de la souffrance peut venir tout de suite. Certes, nous allons échouer de temps en temps dans notre pratique, les anciens réflexes vont reprendre le contrôle de notre esprit, et ensuite, nous allons regretter nos pensées de critique et notre façon de faire souffrir et nous faire souffrir. Mais nous continuerons, appelés à l'intérieur par cette même Bienveillance qui remplit notre Maison intérieure. Le but n'est pas de faire un chemin parfait, ce qui est impossible. Le but est de nous regarder avec tendresse, compassion et patience tandis que nous sommes en train de suivre notre chemin. Cela nous rapproche déjà de notre but, qui est de nous souvenir de cet Amour qui nous aime avec une douceur infinie
D'où vient notre condition de mal-être?
A l'origine...
Il y avait un état d'Unité, de perfection, d’amour, de complétude, de grâce et d’innocence. Cette Unité située dans l’abstraction de l’esprit sous-tend tout l’univers physique. L'identité véritable de chacun se trouve au sein de cette Unité parfaite. Une partie importante de l'esprit de chacun existe toujours pleinement intégrée à l'intérieur de cet espace parfait.
Un changement semble se produire...
1. L'idée d'une séparation d’avec cette Unité s’est immiscée dans notre esprit, idée fausse, totalement dénuée de réalité, mais qui a entraîné une condition malheureuse d'illusion, de manque, de peur et de faute.
2. Malgré sa fausseté, cette séparation mentale est devenue endémique dans l'esprit de l'homme, solidement ancrée et pernicieuse, mais inconsciente. La conséquence en est une souffrance très importante, présente quotidiennement dans la vie de chacun.
3. Nous nous sommes adaptés à cette condition douloureuse en nous servant du monde extérieur pour oublier notre peine et pour nous divertir et satisfaire nos besoins superficiels. Étrangement, nous nous sommes habitués à la souffrance au point d’être capables de résister au retour d'une condition de paix et de complétude.
Comment guérir cette condition?
1. "Je ne suis pas heureux - pourquoi?"
Une prise de conscience profonde s’opère au moment où le monde extérieur montre ses limites à nous satisfaire et sa véritable condition de souffrance. Nous cherchons alors une véritable solution, ce qui nous oblige à nous tourner vers l’intérieur pour trouver le problème originel.
2. "Peut-être que je n'ai pas raison..."
Il s’ensuit alors une remise en question de notre expérience générale du monde et surtout de notre souffrance: nos contrariétés et nos problèmes, et nos sentiments de manque, de peur, de honte, de colère et d'injustice. La véritable cause de notre souffrance se trouve dans nos perceptions, nos pensées et nos croyances qui déterminent notre expérience du monde.
3. "J'ai cru avoir quitté ma Maison."
Nous apprenons une méthode d'observation bienveillante de notre esprit - la pratique des "huit piliers" - pour y déceler toutes les erreurs de pensée qui nous font croire que nous sommes séparés de cette Unité, que nous pouvons appeler l'Amour, la Paix, la Bonté ou, pour certains, Dieu.
4. "Je vois maintenant qu'une source de paix profonde a toujours été présente pour moi."
Ces pratiques mènent à l'ouverture d'une nouvel espace dans l'esprit, celui d'un présent intemporel où toute souffrance est apaisée, et où la paix, la joie et la grâce sont omniprésentes.